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L'Atlantide est utopique,
Si vous trouvez cela cynique,
C'est que vous savez la vérité
Sur sa soudaine obscurité.Toutes nos craintes sont fondées,
Vous pouvez donc abandonner
Tous vos espoirs éphémères ;
La vie est sombre et amère.Notre futur est incertain
Et si notre monde parvint
A survivre à l'humanité,
Il aura tout de même changé.Méfiez-vous des apparences,
Ne croyez plus en l'innocence,
Nous avons définitivement
Perdu nos belles âmes d'enfant.
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Au fond de chaque individu, il y a un secret profond, un pacte qui le lie, au-delà des temps et des lieux, à l’essence de l’Etre. Chaque âme reconnut dans la pré-éternité ce soi éternel dont elle porte encore la nostalgie après la chute… comme un des chants de la terre, où les racines à un lieu rattachent à l'universel. Si comme utopie, rêve...
L'imagination comme véhicule de la conscience humaine, l'observation comme ancrage dans la réalité de notre temps, la réflexion en quête de sens, la poésie comme musique des mots...
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Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue.
Temps: Ce que les hommes essaient toujours de tuer, mais qui finit par les tuer.
Il n'est rien de plus précieux que le temps, puisque c'est le prix de l'éternité.
Tout s'anéantit, tout périt, tout passe; il n'y a que le monde qui reste. Il n'y a que le temps qui dure.
Le temps ne s'occupe pas de réaliser nos espérances; il fait son œuvre et s'envole.
Les jours sont peut-être égaux pour une horloge, mais pas pour un homme.
Chaque fois que le temps a fait croître un bâton, au bout du bâton l'homme a mis une lance.
Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres
Le temps est un grand maître, dit-on. Le malheur est qu'il tue ses élèves.
Sage, ce n'est pas une question de temps, c'est une question de coeur et le coeur n'est pas dans le temps.
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Reflet
Ce qu'il y a au-delà du miroir,
Vas donc pour le savoir,
Horrible reflet d'une réalité,
Qui s'acharne à nous tromper.
Mais regarde-toi !
Qu'est-ce que tu vois ?
Tu aimes ou pas ?
Crois-tu que c'est toi ?
Je ne le pense pas,
Tu vaux bien mieux que ça,
Tu veux te donner une apparence,
Et tu en fais quoi, de ta conscience ?
Tu me parles de ton corps,
Moi je m'adresse à ton esprit,
Lequel, le plus, te maintient en vie ?
Lequel te donnera perpétuellement tort ?
Toi qui as déjà tant et trop souffert,
De toutes ces heures devant cette plaque de verre,
Qui te fait regretter, aujourd'hui comme hier,
D'être ce que tu es sur notre Terre.
Car tu as une tête bien remplie,
Car tu as bon cœur,
Par la pensée, tu grandis,
Par les sentiments, tu deviens meilleur.
Maintenant, vois l'extérieur,
Et explore l'intérieur,
Tu as maintenant le choix,
De ton image, être esclave ou pas ?
Prends donc ce marteau,
Refuse d'être mené en bateau,
Et ose affronter ton pire ennemi qui sans cesse te dit,
Que par ce que tu apparais, ta vie n'est pas ici !
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