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La Nature est un temple, où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles
L'homme y passe à-travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiersComme de longs échos
qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité
Vaste comme la Nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
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Il y a bien des années, l’homme
marchait sur la terre main dans la main avec les anges, connaissant seulement
immuable innocence, et irradiant seulement leur beauté parfaite. Jamais alors
une pensée de méchanceté ne teintait sa conscience pour être réfléchie à
l’extérieur en couleurs diverses. Les fleurs, qui sont des reflets de la
conscience, brillaient toutes du blanc le plus pur, faisant du monde un
véritable jardin de rêve et de beauté odorante.Ainsi passèrent les
temps et les vibrations d’une étoile plus puissante ouvrit les portes de
la matière pour l’entrée de l’homme, et l’esprit devint plus fermement empêtré
dans sa forme matérielle, alors graduellement les pétales prirent et
gardèrent les couleurs données par les différentes pensées et émotions
des hommes. Seules les plus fines et les plus rares des âmes-fleurs furent
capables de s’épanouir dans toute leur première beauté.Depuis longtemps déjà
poussait une fleur si blanche qu’elle rivalisait avec le souffle des neiges de
montagne, et le cou du cygne était pâle à côté d’elle. La tradition pense que
partout où vit une âme pure immaculée par le monde ces fleurs s’épanouiraient
en profusion inimaginable. Le long des sentiers escarpés dans les méditations
des saints, elles brillaient aussi belles que la pensée qu’elles reflétaient.
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La mort est seulement une vieille
porteFichée dans un mur de jardin ;
Elle tourne sur de douces charnières
Au crépuscule lorsque les grives
appellent.Le long du linteau sont de vertes
feuilles,Au-delà la lumière s’étire
encore ;Les pieds las très volontiers
Traversent aisément ce seuil.
Il n’y a rien qui trouble le cœur
Rien qui ne fasse du mal.
La mort est seulement une porte
silencieuseDans un vieux mur.
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Aux bois sombres ou les légendes chaque nuit prennent vie
Sous les yeux ébahis , les arbres mystérieux écoutent sans bruit
Aux détour d'un chemin à travers les bois
J'ai aperçus une fée aux ailes scintillantes et étoile d'argent
Son pas souple et léger fais murmurer le vent
Elle parle aux arbres
Elle sait depuis toujours la langue de la nature
J'étais comme au paradis par ce miracle éblouie
Prise d'une doucereuse envie de laisser aller mon esprit
Qui s'est un instant posé sur ce livre
Ou les papillons avec leurs ailes finement sculptées et ciselées
Ne cessaient de venir et d'aller en cortège
Répandant une poudre scintillante
Ce livre qui s'anime d'une vie , mystique
Suis-je donc vraiment en train de Rêver ?
Ne sachant si c'était un rêve ou réalité
En me regardant dans le miroir qu'elle ne fut pas ma surprise !
Dans mes cheveux ..de trouvé une céleste poussière
Evy
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