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Ny par les bois les
Driades courantes,Ny par les champs les
fiers scadrons armez,Ny par les flotz les grands vaisseaux ramez,
Ny sur les fleurs les
abeilles errantes,Ny des forestz les
tresses verdoyantes,Nv des oiseaux les corps
bien emplumez,Ny de la nuit les
flambeaux allumez,Ny des rochers des
traces ondoyantes,Ny les piliers des
sainctz temples dorez,Ny les palais de marbre
elabourezNy l’or encor’, ny la
perle tant clere,Ny tout le beau, que
possedent les Cieulx,Ny le plaisir pouroit
plaire à mes yeulx,Ne voyant point le
Soleil, qui m’esclaire.
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J'ai construit ma hutte
parmi les hommesEt pourtant nulle
agitation ne me dérange.Comment est-ce
possible, je vous le demande un peu !La solitude est dans le
coeur, ce n'est pas affaire de distance.Cueillant des
chrysanthèmes au pied de la haie,Je lève le regard vers
les monts lointains.L'air de la montagne
est beau le soir,A l'heure où rentrent
les oiseaux.Une vérité gît au coeur
de tout ceci :Je voudrais la fixer
mais je ne trouve pas de mots.
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La transparence est la
beautéComme la neige est
immaculéeRecouvrant le sol gelé
Que le vent à balayer
Les flocons de neige se
cristallisesVoltigeant avec
légèretéDans ce monde de glace
Chaque chose a sa place
C'est le palais des
milles et une nuitOu jamais personnes
s'enfuiesDéesse de ce paysage
cristallinQui rayonnera dès le
petit matinDans ce monde ou tout
est miroirOu les gens vivent avec amour et espoir
De sauvegarder ce lieu
féeriqueAu décor mythique
Apercevant stalactites
et stalagmitesDans le fin fond des glaces sans limites
Quand le voile se
lèveraAlors là, a cet instant
la glace fondra.
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Le temps s’efrit inexorablement
Les secondes, ces
poussières d’éternitéLes minutes, ces
pétales fragiles et éphémèresLe chapelet des heures
qui rythme la vieLes années sans cesse s’écouleront
C’est le temps qui
emporte toutAu milieu des divinités
et des loupsC’est le temps qui
tourne les pagesEt qui nous enferme en
cage !C’est le temps qui
compte les joursDu merveilleux et grand
amourC’est le temps qui nous
fait rireC’est le temps qui nous
fait oublierLes joies et les
tristes moments du passéC’est le temps qui nous
permet de nous aimerAfin d ne plus jamais
être séparés.
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La nuit étend sa cape
de velours noirL ciel se par de
millions d’étoilesQui scintillent telles
des luciolesLa ville, petit à petit,
s’estompeContours flous dans le
crépusculeUne chape sombre se
couche sur le paysageLa brise fait
frissonner les branchesDonne aux arbres des aspects fantomatiques
Bruits furtifs,
suspects, inquiétantsLes eaux et les cieux
se mêlent intimementLes quais sont calmes,
à peine quelques âmesDes pas résonnent, s’arrêtent
parfoisQuelques couples, enlacés devant l’immensité,
S’empreignent de la poésie
des lieuxUne lumière, là-bas,
brille de mille feux,Attire dans sont filet
les noctambulesUn petit air mélodieux
flotte dans le ventMusique gaie ou
ambiance feutréeTout est magique
lorsque tombe la nuitParmi mes pairs, mais
loin de la fouleMon âme s’éveille, mon cœur
s’émerveilleIntensément je savoure
chaque instantCes merveilleuses
heures sont les miennesJe suis femme et oiseau
de nuit.
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