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De la tige détachée
Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu - Je n’en sais rien.
L’orage a brisé le chêne
Qui était mon seul soutien
De son inconstante haleine.
Le zéphyr ou l’Aquilon
Depuis ce jour me promène
De la forêt à la plaine,
De la montagne au vallon,
Je vais où le vent me mène,
Sans me plaindre ou m’effrayer ;
Je vais où va toute chose,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de Laurier.
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Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore,
Eclaire la forêt des coraux abyssins
Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins,
La bête épanouie et la vivante flore.
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Et tout ce que le sel ou l’iode colore,
Mousse, algue chevelue, anémones, oursins,
Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins,
Le fond vermiculé du pâle madrépore.
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De sa splendide écaille éteignant les émaux,
Un grand poisson navigue à travers les rameaux ;
Dans l’ombre transparente indolemment il rôde ;
Et, brusquement, d’un coup de sa nageoire en feu
Il fait, par le cristal morne, immobile et bleu,
Courir un frisson d’or, de nacre et d’émeraude.
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Quelque part en Bretagne...
Il était une fois,
Une merveilleuse légende,
Il était une fois,
Une forêt enchantée, Brocéliande,
Royaume de l’imaginaire,
Des conteurs et croyances populaires,
Me voici, quelle aventure,
Sur les traces du Roi Arthur,
Théâtre des fées et des magiciens,
Cet endroit unique a également abrité,
Les amours de Viviane et de Merlin,
Lié par un sortilège pour l’éternité,
Pour commencer ce beau voyage je suis arrivée,
Sur le site mythique de la Fontaine de Barenton,
Où pour la première fois se sont rencontrés,
L’Enchanteur et sa belle avant de s’aimer à l’unisson,
Fou d’amour, à Concoret il édifia pour elle,
Toute en cristal, une citadelle,
Mais la Dame du Lac par sa passion dévorée,
Ne put bientôt du temporel se contenter,
Forte du savoir que lui inculquât le magicien,
À la Fontaine de Jouvence elle envoûte Merlin,
De 9 cercles magiques il fut ainsi emprisonné,
Si épris qu’à jamais il se laissât enfermer,
On ne peut que compatir à la triste fin,
De ce personnage hors du commun,
Condamné à rester pour toujours,
Au bien nommé Val Sans Retour,
En poursuivant ma route, j’ai découvert,
Un lieu tout à fait extraordinaire,
L’Arbre d’or où le Miroir aux fées dans lequel,
Se reflètent les caprices du ciel,
La brume et le soleil,
À travers le feuillage,
M’offraient une vision exceptionnelle,
De cet étrange paysage,
Maintenant penchée au-dessus de l’Étang des Forges,
Je crus voir en son reflet un visage,
Ma tête d’idées foisonne et regorge,
Mais dit-on Morgane n’est jamais loin du rivage,
Puis dans les sous-bois j’entendis,
Comme de légers craquements,
Suivis de rires et de petits cris,
Serait-ce le bruissement du vent ?
Ou bien les pas d’un petit lutin,
Ceux de la fée Morgane,
Peut-être le sieur Merlin,
Ou encore sa muse Viviane ?
Il régnait ici une ambiance particulière,
Une bien curieuse atmosphère,
Où ma galopante imagination,
M’emportait dans un tourbillon,
J’avais soudain la fièvre,
Pensez que j’aurais pu rencontrer,
Le Chevalier Lancelot ou la Reine Guenièvre,
Mais je délire totalement envoûtée,
Je me faisais encore quelques frayeurs,
À l’idée de croiser la silhouette de l’Enchanteur,
Ce n’est certes pas arrivé,
Mais j’avoue que le charme a opéré,
Ce parcours insolite fut captivant,
Et même si cette histoire est une légende,
Elle m’a permis de rêver, tout simplement,
Au cœur de la Forêt de Brocéliande !
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