•  

    APRES L HIVER

    APRES L HIVER

     APRES L HIVER

    N’attendez pas de moi que je vais vous donner

    Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;

    La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,

    Dans les champs, dans les bois, est partout la première.

    Je suis par le printemps vaguement attendri.

    Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;

    Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre

    Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;

    Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.

    Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.

    Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,

    Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.

    Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,

    Venez, je veux aimer, être juste, être doux,

    Croire, remercier confusément les choses,

    Vivre sans reprocher les épines aux roses,

    Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.

    Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !

    On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,

    Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;

    On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;

    On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux

    Et de voir, sous l’abri des branches printanières,

    Ces messieurs faire avec ces dames des manières.

     APRES L HIVER

    APRES L HIVER


    votre commentaire
  •  COUCHER DE SOLEIL

    COUCHER DE SOLEIL

     

     

    Coucher de Soleil Magique ,

     

    Coucher de cet astre flamboyant ,

     

    Que ne peuX - tu ?

     

    Que ne veux -tu ?

     

    Nous illuminer de ta lumière ,

     

    Nous faire rêver à d’autres merveilles ,

     

    Que celles plus ternes ,

     

    Que celles qui chagrinent sans cesse !

     COUCHER DE SOLEIL

    COUCHER DE SOLEIL


    votre commentaire
  •  

    LE SOLEIL DE MIEL

    LE SOLEIL

     

    LE SOLEIL

     

    Ce matin le ciel tout entier se déchaîne

    En vagues de miel qui colorent le chêne.

    D’une feuille descend une goutte qui tombe

    En feu incandescent, en peu comme une bombe.

     

    Très friand de soleil je me mets aussitôt

    À remplir ma bouteille de ce divin cadeau.

    Le flacon éclairé, pareil à une ampoule,

    De perle parée se donnait à la foule.

     

    La joie des curieux derrière leurs persiennes

    Du passé pluvieux efface les antiennes.

    Je viens de leur montrer un nouvel instrument.

      LE SOLEIL DE MIEL

     

    LE SOLEIL DE MIEL


    votre commentaire
  •  


     

     Voyageuse sans bagages
    Sur terre de passage, je Suis
    Je ne Suis pas de ce Monde
    Dans un autre Monde je vie
    Un Monde d’amour, et d’éternité
    Beauté exquise, infinie
    Je suis venue sur Terre sans bagages
    Avec mon corps, mon support de matière
    Portant en lui mon être de lumière
    Mon seul ami de ce long voyage
    Que des souvenirs et des images
    De ce cycle de voyage, qui arrive a sa fin
    Voyageuse sans bagages
    Sur terre de passage, je Suis
    Je ne Suis pas de ce Monde
    Dans un autre Monde je vis
    Comme un viel arbre, aux fruits mûris
    Je porte en moi toutes mes vies
    Dans ma robe de lumière, elles sont imprimées
    Rien de perdu dans ce merveilleux voyage
    Le film et l’apprentissage de mes vies
    Mon seul et unique bagage…

    http://avanarah.unblog.fr/

    VOYAGEUSE SANS BAGAGES


    VOYAGEUSE SANS BAGAGESVOYAGEUSE SANS BAGAGESVOYAGEUSE SANS BAGAGES

     


    1 commentaire