• BARRES DE SEPARATION

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    Trou Noir

      

    Farce du miroir  nous reflétant l’aveuglement de notre propre image,

    Ombre oscillante entre l’apparence et la peur de la transparence,

    En finir avec le mensonge !

    -

    La maladie en embuscade, guet-apens du mal d’être

    Comme une tumeur qui nous ronge le cerveau,

    En finir avec la douleur !

    -

    Aux  contours des yeux, le regard vieilli,

    L’amour reste la certitude de notre vie.

    En finir avec le silence !

    -

    L’obscurité est en proie avec l’éternité,

    Nous nous échappons du refuge de nos rêves,

    En finir avec la mort !

    MIROIR


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  • BARRES DE SEPARATION

     

     

    L'endroit d'où j'ai disparu

    -

     

    Suspendue, l’ombre de la mort

    Sur la fatigue des hommes déçus.

     Le temps égrène la poussière

     Dans le coma de la matière.

    -

    Grimace figée du néant

    D’un vieux rêve agonisant.

     Les ombres évasives, enfouies

    Sous la poussière de l’oubli

    Révèlent du silence de mon âme,

    Le cadavre de mon absence.

    -

     

    Évanoui dans le ventre du temps,

    En entrant dans le ciel vide,

    Je trouve l’endroit d’où j’ai disparu.

    L ENDROIT D OU J AI DISPARU

     


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  • BARRES DE SEPARATION

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    Descends nous visiter et entends nos paroles
    Nous devons pour chanter être au-dessous du sol.
    A présent, réfléchis, exerce ton esprit,
    Ce qui t'est le plus cher, nous te l'avons ravi,
    Pendant une heure entière il te faudra chercher
    Si tu veux retrouver ce qu'on t'a arraché.
    Après l'heure écoulée, renonce à tout espoir
    Tes efforts seront vains car il sera trop tard.

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    CREATURES


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    BARRES DE SEPARATION 

    Rêverie

    Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
    Cache un front inégal sous un cercle de brume,
    L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
    Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
    On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
    Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.

    Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
    Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
    Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
    Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
    Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
    Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !

    Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
    Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
    Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
    Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
    Avec les mille tours de ses palais de fées,
    Brumeuse, denteler l'horizon violet !

     

     

     


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    BARRES DE SEPARATION

     

    Réalité du rêve


    Il s’est surpris à regarder le ciel
    Les mains tapissées de boue
    Il l’avait fait
    La révolte sourde avait commencé
    Il avait étranglé son destin
    au nom d’une réalité qui ne lui convenait pas

    Il s’est vu assis
    Les yeux percés par la lumière
    Réfléchissant sur sa démission
    des sentiers de l’humanité

    Il a senti que rien ne pouvait l’empêcher de se libérer
    Ses idéaux fleuraient l’harmonie du présent
    Un parfum d’hallucination l’exhortait à la radicalisation

    Il a aperçu son destin ramoner le futur
    d’un passé déjà construit

    Il a reconnu sa faute
    grandissante dans le vacarme du présent

    Il a suivi son rêve miroir sadique de réalité
    enfin électrocuté par les vapeurs éphémères de la joie.


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