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Une fois...
Une fois j'ai fais un rêve
J'ai rêvé que la lune devenait noire
J'ai rêvé qu'une rose noire saignait
J'ai rêvé que le monde se mourrait
Tout ses rêves se sont réalisés
Les fées et les Seigneurs Dragons
Les elfes et les licornes ont quittés les Terres Enchantées
Pour un monde meilleur
Maintenant, je suis seule dans les ténèbres
Attendant tristement la fin de ce Monde
Les enfants ne croient plus aux Contes Légendaires
La Légende de Draco n'est plus racontée
Et les créatures fantastiques se perdent
Dans les profondeurs du néant...
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Il aura fallu quatre années,
Pour augmenter la force du Savoir,
Et explorer l'étendue du Pouvoir,
Mais ils y sont arrivés.
Lorsque Bindur laisse ses deux mains s'unir,
Il arrive à créer une nouvelle magie,
Cent fois plus forte que la sorcellerie
Il s'agit de la volonté du Désir…
La combinaison des deux forces contraires,
Pose cependant un léger bémol…
Toutes ses réserves s'envolent,
Quand le premier « vœu » se libère.
Ce brave homme sait qu'il doit être prudent,
L'usage de cette source d'énergie,
Doit être utilisée avec parcimonie,
Ce sera, donc, pour le dernier affrontement.
Notre héros se dirige dès lors vers la cathédrale,
À la source même de la naissance du mal,
Il est décidé à rendre aux villageois,
La vie qui leur fut volée autrefois.
L'assaut ne se passa comme prévu…
À peine arrivé, les gardes l'attaquèrent,
Ce n'est qu'avec le secours de Kelhian derrière,
Que notre intrépide mage les a abattus !
Après une analyse de l'énergie dépensée pour ces corps,
L'adolescent se rendit compte qu'il n'était pas assez fort,
Une seule solution s'imposait pour clore ce combat final…
Son souhait, plus que puissant, consomma ses ressources vitales…
D'un coup tous les sorciers moururent,
C'était le prix à payer selon Bindur,
Les habitants retrouvèrent leur pérennité disparue,
Et chaque an, à ce jour, un homme lui est rendu.
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Vampire
La mélancolie de mon visage exprime
Le pourquoi je ne cesse de faire des rimes ;
J'aimerais la voir mourir, seulement
La douleur ne se tamise pas aisément
Le supplice de votre silence
Détient le contrôle de mes larmes avec assuétude ;
Mes soupirs s'enchaînent en cadence,
Des roses noires picotent la solitude
Chaque jour s'endure dans l'agonie,
Un vampire envahit mes nuits ;
Voulant se délecter de mon sang,
C'est mon âme qu'il prend
L'absence est venue m'engloutir,
Le suceur de sang veut m'anéantir ;
Il m'écorche encore et encore,
Jusqu'à ce que je ressente le plaisir de la mort
Mais ressuscitant mon innocente âme,
La tempête se calme ;
Il est si nécessaire pour moi de m'apercevoir
Que dans l'abri de vos yeux, la mort me dit au revoir
La lune et les étoiles forment le rituel
De la magie artificielle ;
Une nuit divine vient me réconforter,
Sur ma joue, une seule de vos caresses permet de me ranimer.
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Sorcellerie
A la tombée du soir, devant son miroir,
Elle marmonne indistinctement.
Sortilège de magie noire,
Elle accroit sa force lentement.
Elle est vêtue entièrement de noir,
La magie est son dernier espoir.
Elle sait ce qui l'attend,
Si personne ne l'entend.
Elle verse son sang,
Pour lancer son envoûtement.
Elle demande aux démons,
Sur quoi l'immortelle aurait fait un sermon.
Elle ne désire qu'une petite chose,
Simplement qu'il lui offre une rose.
Elle ne demande pas qu'il l'aime,
Mais juste qu'il redevienne le même.
La magie est son unique espoir,
Elle prie donc chaque soir.
Elle s'est mise du côté de Satan,
Car elle peut encore croire qu'il l'entend.
Elle répète devant son miroir
Une ultime incantation.
Elle espère qu'on y fera attention,
Sinon elle prendra le rasoir.
« Oh toi roi des enfers,
Toi que l'on nomme Lucifer.
Je t'en prie exauce mon souhait,
Fais qu'il redevienne celui qu'il était. »
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Desert
Assise dans le désert,
Le soleil s'éclipse dans un milieu austère ;
Il ne faut pas réveiller les djinns dormant,
Le sable semble aussi frais que le sang
Mélancolique, j'écoute le silence en ce lieu
Que l'on qualifie de sablonneux ;
Guettant la venue de la Grande Ourse,
Assoiffée, je cherche une source
Maître de l'affliction,
L'abandon est monstrueux ;
La torture étant son jeu,
L'humanité n'en est pas moins sa dénégation
Bataillant pour la plénitude,
La victoire rend mon esprit dubitatif
Car le mal a pour mauvaise habitude
De tourmenter les méditatifs
La lutte a commencé,
Toutefois je suis très vite terrassée ;
La souffrance est déchaînée,
Le sang dégouline de tout côté
Mais la magie d'une bienfaisante sorcière,
Agit puissamment, alors la Mort perd ;
Les constellations émergent,
Faisant des étoiles mon auberge
Là où le rêve est une symphonie,
Règne l'empire éternel de la nuit ;
La paix se fait un nom
Dans le royaume de l'illusion.
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