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Par virtuellife le 10 Novembre 2010 à 11:40
Desert
Assise dans le désert,
Le soleil s'éclipse dans un milieu austère ;
Il ne faut pas réveiller les djinns dormant,
Le sable semble aussi frais que le sang
Mélancolique, j'écoute le silence en ce lieu
Que l'on qualifie de sablonneux ;
Guettant la venue de la Grande Ourse,
Assoiffée, je cherche une source
Maître de l'affliction,
L'abandon est monstrueux ;
La torture étant son jeu,
L'humanité n'en est pas moins sa dénégation
Bataillant pour la plénitude,
La victoire rend mon esprit dubitatif
Car le mal a pour mauvaise habitude
De tourmenter les méditatifs
La lutte a commencé,
Toutefois je suis très vite terrassée ;
La souffrance est déchaînée,
Le sang dégouline de tout côté
Mais la magie d'une bienfaisante sorcière,
Agit puissamment, alors la Mort perd ;
Les constellations émergent,
Faisant des étoiles mon auberge
Là où le rêve est une symphonie,
Règne l'empire éternel de la nuit ;
La paix se fait un nom
Dans le royaume de l'illusion.
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Par virtuellife le 10 Novembre 2010 à 11:48
Sorcellerie
A la tombée du soir, devant son miroir,
Elle marmonne indistinctement.
Sortilège de magie noire,
Elle accroit sa force lentement.
Elle est vêtue entièrement de noir,
La magie est son dernier espoir.
Elle sait ce qui l'attend,
Si personne ne l'entend.
Elle verse son sang,
Pour lancer son envoûtement.
Elle demande aux démons,
Sur quoi l'immortelle aurait fait un sermon.
Elle ne désire qu'une petite chose,
Simplement qu'il lui offre une rose.
Elle ne demande pas qu'il l'aime,
Mais juste qu'il redevienne le même.
La magie est son unique espoir,
Elle prie donc chaque soir.
Elle s'est mise du côté de Satan,
Car elle peut encore croire qu'il l'entend.
Elle répète devant son miroir
Une ultime incantation.
Elle espère qu'on y fera attention,
Sinon elle prendra le rasoir.
« Oh toi roi des enfers,
Toi que l'on nomme Lucifer.
Je t'en prie exauce mon souhait,
Fais qu'il redevienne celui qu'il était. »
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Par virtuellife le 10 Novembre 2010 à 12:02
Vampire
La mélancolie de mon visage exprime
Le pourquoi je ne cesse de faire des rimes ;
J'aimerais la voir mourir, seulement
La douleur ne se tamise pas aisément
Le supplice de votre silence
Détient le contrôle de mes larmes avec assuétude ;
Mes soupirs s'enchaînent en cadence,
Des roses noires picotent la solitude
Chaque jour s'endure dans l'agonie,
Un vampire envahit mes nuits ;
Voulant se délecter de mon sang,
C'est mon âme qu'il prend
L'absence est venue m'engloutir,
Le suceur de sang veut m'anéantir ;
Il m'écorche encore et encore,
Jusqu'à ce que je ressente le plaisir de la mort
Mais ressuscitant mon innocente âme,
La tempête se calme ;
Il est si nécessaire pour moi de m'apercevoir
Que dans l'abri de vos yeux, la mort me dit au revoir
La lune et les étoiles forment le rituel
De la magie artificielle ;
Une nuit divine vient me réconforter,
Sur ma joue, une seule de vos caresses permet de me ranimer.
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