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Par virtuellife le 13 Octobre 2010 à 22:03
MONDE IMAGINAIRE
Ce monde imaginaire,
Où les criminels n'y vivent guère,
Ce monde magique,
Où chaque jour est unique,
Ce monde splendide,
Où aucun cœur par le désespoir n'est vide,
Ce monde irréel,
Où l'amour et l'amitié sont éternels,
Ce monde où il renaît,
Où il est encore vrai,
Ce monde que j'espère tellement,
Et qui j'espère sera bientôt vivant.
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Par virtuellife le 13 Octobre 2010 à 22:10
Elfes de la forêt
Clair matin,
Amour en chemin,
Bonheur de demain,
Ciel lumineux de l'incertain.
Les pieds dans la mousse et la rosée,
Que puis-je de mieux espérer ?
J'adore la nature et tous ses secrets,
Toute cette faune et flore que les arbres ont cachés.
Là au-dessus du bosquet en fleurs,
Les abeilles butinent avec un certain bonheur.
De gros bourdons, lourds de pollens, risquent de tomber,
Tellement leurs ailes sont chargées.
Existe-t-il comme on le sussure, les petits elfes de la forêt ?
Je voudrais tant les voir ces petits farfadets,
Ces habitants mystiques aux corps fluets.
Bel elfe de la forêt, voudrais-tu te montrer à mes yeux discrets ?
J'adore l'odeur d'humus le matin,
Je n'aime pas la ville c'est certain.
Les fleurs aux corolles de multiples couleurs,
Me donnent tellement de bonheur.
Monde secret,
Animaux discrets,
Elfes de la forêts,
Comme j'aimerais,
Découvrir tout ce peuple, j'adorerai.
Une strophe de plus qu'avant,
Un évènement,
Mais je ne pouvais, vous conter,
Mon désir en raccourci, de découvrir, l'élèment vivant des prés et de la forêt.
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Par virtuellife le 13 Octobre 2010 à 22:29
Le dragon
Une lumière,
Dans la forêt, s'alluma d'un coup,
Et s'éteignit.
J'avançais vers cette lumière,
Ressentis de la chaleur,
Je commençais à avoir peur.
Je continuais à avancer,
Et d'un coup, je m'arrêtai,
Et vis un dragon.
Il me regarda,
Il posa sa tête par terre,
Et je compris,
Que ce dragon était devenu le mien.
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Par virtuellife le 15 Octobre 2010 à 00:36
Eh quoi! tout est sensible
Pythagore
Homme, libre penseur! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant:
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose;
Un mystère d'amour dans le métal repose;
"Tout est sensible!" Et tout sur ton être est puissant.
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie:
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie
Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres!
Gérard de Nerval
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Par virtuellife le 15 Octobre 2010 à 12:48
Vois-tu ce vieux tronc d'arbre aux immences racines?
Jadis il s'anima de paroles divines;
Mais par les noirs hivers le chêne fut vaincu.
(car tu le siais, berger, ces déesses fragiles, envieuses des jeux et des danses agiles, sous l'écorse d'un bois où les fixa le sort, reçoivent avec lui la naissance et la mort.) celle dont la présence enflamma ces bocages
répondait aux pasteurs du sein de verts feuillages,
et, par des bruits secrets, mélodieux et sourds,
donnait le prix du chant ou jugeait les amours.
Bathylle aux blonds cheveux, mélancolique aux noires tresses,
un jour lui racontaient leurs rivales tendresses.
L'un parait son front blanc de myrte et de lotus;
l'autre, ses cheveux bruns de pampres revêtue,
offrait à la dryade une coupe d'argile;
et les roseaux chantants enchaînés par Bathylle,
ainsi que le Dieux panl'enseignait aux mortels,
s'agitaient, suspendus aux verdoyants autels.
J'atendis leur prière, et de leur simple histoire
les muses et le temps m'ont laissé la mémoire.
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