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Par virtuellife le 24 Octobre 2010 à 23:01
Ame de cristal
Moi j'ai l'âme de cristal
Pure et dure à la fois
Moi j'ai l'âme de cristal
Je crois qu'à une seule foi
Celle du coeur des enfants qui regardent la terre
Insouciant des dangers, riant et qu'on entend
Monter ce gai murmure, amplifié par la mer
Voguant sur un radeau, balloté par le vent
Celle des yeux d'une femme, criant pour son enfant
Qu'elle cherche vainement, perdu dans le brouillard
De ses larmes qui affolent, suspendu dans le temps
Des émotions brûlantes, le cri de son regard
Celle du vieux qu'a vécu, dont on rit et qui tremble
Peut-être d'avoir perdu sa force et son amour
Mais toujours son esprit, reconstruira l'ensemble
Ravivera sa passion ses rêves et pour toujours
Moi je crois dur comme pierre à la puissance des mots
Mais il faudra bien plus pour pouvoir soulager
Ceux qui souffrent en silence et pressens que bientôt
La force du cristal rapprendra à aimer
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Par virtuellife le 24 Octobre 2010 à 23:12C'est la plus jeune Fée,
Blonde et blanche, de lis ou de lilas coiffée,
Elle passe dans l'air, ou sur les romarins et les renoncules.
Le sillage argenté de son char minuscule
Laisse deux tourbillons d'éclairs...
Elle passe, rapide, au gré des vents épars.
Et les étangs dressent leurs nénuphars,
Et les jardins tendent leurs roses,
Et les bois agitent leurs branches.
Pour qu'un instant elle s'y pose et s'y balance !
Mais elle passe,
Car elle est si pressée, elle a tant à penser !
Mais elle passe,
Et dans le lointain de l'espace,
Elle s'efface,
Elle est passée !
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Par virtuellife le 24 Octobre 2010 à 23:21Vêtus de blancs, dans l'azur clair,
Laissant déployer leurs longs voiles,
Les anges planent dans l'éther,
Lys flottants parmi les étoiles.
Les luths frissonnent sous leurs doigts,
Luths à la divine harmonie.
Comme un encens montent leurs voix,
Calmes, sous la voûte infinie.
En bas, gronde le flot amer;
La nuit partout étend ses voiles,
Les anges planent dans l'éther,
Lys flottants parmi les étoiles.
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Par virtuellife le 25 Octobre 2010 à 22:54
Dans la clairière, entre les hêtres roux,
Un petit lac donne des rendez-vous.
Une biche y passe à petits pas légers,
Le cèpe y naît, l'écureuil y surgit.
Le hérisson y roule son défi.
Ces doigts futés qui courent dans mon cou,
Ces rires clairs venus on ne sait d'où,
Ce vent narquois, et soudain, étonnée,
La biche, là, devant moi qui m'étonne,
N'est-ce pas vous, mes moqueuses, les fées ?
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Par virtuellife le 26 Octobre 2010 à 09:40
Viens, bel enfant ! Je suis la Fée.
Je règne aux bords où le soleil
Au sein de l'onde réchauffée
Se plonge, éclatant et vermeil.
Les peuples d'Occident m'adorent
Les vapeurs de leur ciel se dorent,
Lorsque je passe en les touchant;
Reine des ombres léthargiques,
Je bâtis mes palais magiques
Dans les nuages du couchant.
Mon aile bleue est diaphane;
L'essaim des Sylphes enchantés
Croit voir sur mon dos, quand je plane,
Frémir deux rayons argentés.
Ma main luit, rose et transparente;
Mon souffle est la brise odorante
Qui, le soir, erre dans les champs;
Ma chevelure est radieuse,
Et ma bouche mélodieuse
Mêle un sourire à tous ses chants.
J'ai des grottes de coquillages;
J'ai des tentes de rameaux verts;
C'est moi que bercent les feuillages,
Moi que berce le flot des mers.
Si tu me suis, ombre ingénue,
Je puis t'apprendre où va la nue,
Te montrer d'où viennent les eaux;
Viens, sois ma compagne nouvelle,
Si tu veux que je te révèle
Ce que dit la voix des oiseaux.
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