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Par virtuellife le 2 Octobre 2014 à 08:48
D'où vient ce questionnement, cette quête,
ce besoin de résoudre les mystères de la vie?
Alors que les questions les plus simples restent sans réponse,
pourquoi existons nous, qu'est-ce que l'âme,
pourquoi rêvons nous?
Peut être devrions nous, nous épargner cette quête,
ce désir brûlant de savoir,
mais il est inscrit dans l'âme humaine,
dans notre nature profonde,
c'est la raison même de notre présence sur terre,
nous persistons à vouloir changer les choses
changer le monde, croire en nos rêves,
sans jamais savoir qui nous allons croiser sur notre route,
qui parmi la foule des inconnus saura nous tendre la main
qui saura nous comprendre, et nous soutenir dans l'épreuve.
Peut être vaudrait il mieux ne pas chercher du tout,
ne pas creuser la question, ne pas s'obstiner,
mais ce n'est pas dans la nature humaine,
l'homme n'a pas été consu ainsi,
nous ne sommes pas sur cette terre pour reculer,
malgré sa fougue et ses compétences,
l'homme ne peut pas choisir ses épreuves,
sa seule liberté c'est la manière dont il afrontera son destin le jour venu
en espérant qu'il aie le courage de lui faire face.
Nos rêves sont fais d'espoirs de transformations,
de feu, d'amour et de mort, et puis un jour, le rêve devient réalité
et notre réponse à notre questionnement et au besoin de résoudre les mystères de la vie apparaît enfin, comme les premières lueurs d'une aube nouvelle,
nous nous acharnons à trouver un sens, un but à notre vie,
et au bout du compte nous ne le trouvons que dans le lien que nous nouons avec les autres, dans notre expérience commune du banal comme du fantastique,
le besoin premier de l'homme de se trouver un frère de partage,
et de savoir au plus profond de nous même que nous ne sommes pas seuls,
nous pensons tous être maîtres de notre destin,
être capables de décider de notre sort,
mais avons nous réellement décidé de nous élever, ou de chuter?
Ou est-ce qu'une force qui nous dépasse nous montre le chemin,
est-ce l'évolution qui nous prend par la main?
est-ce la science qui nous guide?
ou est-ce Dieu qui intervient pour nous protéger?
Cette force qui anime l'évolution, ne fait pas dans la compation,
tout comme la terre, l'évolution ne connaît que la dure réalité,
du combat e la vie contre la mort, nous ne pouvons qu'espèrer croire
qu'après avoir fidèlement répondu à ses besoins, il puisse encore rester une lueur
de notre vie passée.
L'évolution est un processus imparfait et souvent violent,
une bataille qui se livre entre ce qui existe déjà, et ce qui est à naître
une succession de naissances douloureuses au cour de laquelle la morale se perd, si bien que la question du bien et du mal se réduit à un simple choix, survivre ou périr.
Parfois les questions sont plus fortes que les réponses.
La terre est vaste, assez vaste pour que l on soit assez convaincus qu'on peu se cacher de tout: de son destin, de Dieu... Lorsqu'on a trouvé cet endroit lointain,
alors on fuis, on fuis jusqu'au confins de la terre pour retrouver la sécurité
la tranquilité, la chaleur, le reconfort de l'air de la mer,
le danger laissé derrière soit, le luxe d'avoir du chagrin,
et pendant un temps, peut être, on croit s'être échapper.
On peut s'enfuir loin, prendre toutes les précautions, mais s'est on vraiment enfuit? Peut on jamais s'échapper? La réponse est peut être que nous n'avons ni la force ni l'Intelligence d'échapper à notre destinée, mais le monde n'est pas petit c'est nous qui le sommes et le Destin nous retrouve où que nous soyons.
Nous sommes par natures des êtres routiniers, ce qui nous est familier nous rassure et nous réconforte, mais que se passe-t-il quand le familier devient menaçant? Nous sommes tous au plus profond de nous mêmes la somme de nos peurs pour assumer notre destin nous devons inévitablement les affronter et les dominer, qu'elles nous plongent en nous mêmes ou dans l'inconnu.
Il y a une raison pour tout et un temps pour chaque résolution,
la terre tourne a 1500km/h et nous nous acrochons à elle pour ne pas tomber
nous sommes comme les premières gelées de l'hiver sonnant le gla de l'émigration
y a-t-il eu un signe, un événement, qui aurait déclenche cette mutation?
A-t-on chuchoté à l'oreille de Dieu? Survivre, s'adapter, s'échapper,
si nous pouvions déterminer cet instant précis dans le temps,
découvrir le premier indice de ce temps shiming agirions nous différemment?
Pourrions nous l'empêcher ou est-ce que la mort est programmée depuis longtemps?
Si nous pouvions revenir en arrière modifier sa trajectoire l'empêcher de s'abattre sur nous, le ferions nous?
De toutes nos capacités seule le libre arbitre nous rend uniques,
nous avons une chance infinie et certaine de rejeter le destin
c'est notre libre arbitre qui nous permettra de redevenir des êtres humains.
Ce qui caractérise le genre humain, c'est sa capacité à se souvenir,
nous sommes la seule espèce qui s'intéresse au passé,
notre mémoire nous permet de témoigner de l'histoire,
pour que d'autres puissent en tirer les leçons,
qu'ils se réjouissent de nos succès et que nos échecs leur servent d'avertissement.
Il existe mil manières de définir notre fragile existence,
mil manières de lui donner du sens, mais ce sont nos souvenirs qui lui donnent sa Cohérence, qui l'inscrivent dans son contexte, un patchwork intime d'images
de peurs, de passions et de regrets, car c'est la douce ironie de la vie de nos contraintes à embrasser l'ombre avec la lumière, le bien avec le mal, la réussite avec l'échec, c'est ce qui nous distingue, ce qui nous rend humains
et au bout du compte, c'est ce qui la rend si précieuse.
Dans notre longue quête de nous mêmes, il nous arrive de faire une réelle découverte, de trouver en nous quelque chose de caché, quelque chose d'inattendu de surprenant, et en ce jour de découverte de soi, une question se pose à nous: qui sommes nous réellement? Qui du héro ou du traître qui sommeille en nous remportera la victoire?
Et tandis que se produit nôtre quête de nous mêmes, nous cherchons partout des réponses, dans la nature, dans la religion, dans les petites tragédies qui ne seront peut être jamais comprises, et pourtant quelque part nous fonçons, résolus vers un seul et même but, trouver notre raison d'être sur cette terre.
Quelles que soient les conséquences, même si elles impliquent de gâcher des amitiés ou parfois de "pactiser avec le diable".
Tout arrive si vite, la vie s'emballe et je ne sais pas où elle va.
Dans tout périple le voyageur doit se demander ai-je choisi le bon chemin?
Souvent la route est longue et tortueuse et on y croise ceux qui s'y sont égarés,
certains tracent leur propre parcourt, guidés par leur foi à la recherche non pas d un lieu, mais d'une âme soeur, d'autres font le chemin ensemble ayant trouvé refuge dans les bras d'un compagnon, quelques uns se détournent des sentiers battus pour éviter les écueils de la tentation, mais ceux qui marchent en regardant le sol ne voient pas où la piste les conduit, arrivés à destination ils sont souvent surpris.
Quand un enfant né il est innocent, il est naturellement attiré par le bien,
alors pourquoi y a il tant de gens parmi nous qui tournent si mal?
Qu'est ce qui pousse certains à s engager sur le chemin des ténèbres
alors que d autres choisissent la lumière?
Est ce la volonté le destin?
Comprendra t-on un jour les forces qui mènent l'âme humaine?
Lorsque la lune se glisse entre le soleil et la terre,
une étrange fascination s'installe en nous et soudain tout devient possible son pouvoir est indéniable, sa beauté hypnotisante, son attraction biblique
sa signification inatteignable, puis elle disparaît aussi vite qu'elle est apparue
nous laissant nous apesantir sur notre propre inconsistance face à Dieu.
Ca commence dans la lumière et ça fini avec la lumière,
entre les 2 les ténèbres, la bas il n y a pas de place pour l espoir,
rien n'est impossible rien n est laisse au hazard,
depuis que zeus le père des olimpiens fit la nuit en pleine journée,
occultant la lumière du soleil éclatant, tandis que la peur fondait sur les hommes.
Dans chaque conflit il arrive un moment où tout bascule,
un moment ou un virage se dessine, les alliances changent,
les lignes de front bougent et les lois de la guerre sont réécrites,
de tels moments modifient la nature du combat, et le cour des évènement dans un camp comme dans l autre.
Voila pourquoi on fait tout ce qu on peut pour essayer de les comprendre,
pour se préparer au changement on se donne du courage,
on domine ses peurs on rassemble ses forces,
et on se tourne vers le ciel pour interroger les étoiles.
Ces moments crucieux, ces revirements demeurent mystérieux.
La main invisible du destin déplace les pièces sur l'échequier,
on a beaux s y préparer, on a beaux s'opposer au courant,
d'anticiper l'événement, d'empêcher l'inévitable, au bout du compte, quand il se produit on est jamais réellement prêts.
Il y a le bien et le mal, la vérité et le mensonge, les héros et les criminels,
si nous sommes touchés par la sagesse, nous entrevoyons les Fêlures en chacun de nous, là où la lumière jaillit, nous attendons patiemment ces instants
où les choses prennent un sens, où les existences futiles gagnes une consistance
et où nos objectifs s'imposent d'eux mêmes.
Si nous avons le courage d'être honnêtes, ce que nous découvrons alors qui nous fixent du regard, n'est autre que notre propre image, reflet de la dualité de la vie.
Chacun de nous peut faire preuve de noirceur et de lumière, faire le bien et le mal, l'un ou l'autre et le destin, même s'il avance vers nous, peut être dévié de sa route, grâces aux choix que nous faisons, à l'amour que nous portons, grâces aux promesses que nous honorons.
Les générations s'enchaînent, de père en fils de mère en fille,
quand une génération s'en va, une autre la remplace,
répétant les mêmes erreurs, les mêmes succès,
mais il n'y a qu'à travers leurs yeux que nous pouvons voir le monde,
ressentir les mêmes peurs les mêmes désirs,
doit on les Considérer comme un exemple à suivre,
ou comme un avertissement de ce qu'il faut éviter de faire?
Doit on vivre comme eux parce que cela nous rassure,
ou doit on inventer notre propre identité?
et que se passe t il quand ils nous ont déçus?
Peut on les remplacer? Remplacer une mère un père,
ou est ce que le destin se charge de nous ramener vers le confort
et la chaleur d un foyer?
Tout être pensant est irrémédiablement condamné à porter le fardeau
de l'éternelle question de l identité qui suis je,
nous nous débattons pour donner du sens à notre relation à l autre,
nous sommes l'ami fidèle, le père attentionné, la mère dévouée, l'enfant choyé, nous résistons nous aimant, dans l espoir qu un jour nous comprendrons ensemble notre présence dans l univers, mais au bout du compte, nul ne peut porter notre charge, chacun de nous doit répondre seul à la question:
qui suis je, quel sens donner à la vie?
Et dans la course infinie du temps comment laisser mon empreinte?
Il y a prêt de 7 milliard de personnes sur la planète, chacune est unique et différente, quelles sont les probabilités de cette singularité?
Pourquoi né-t-on unique? est-ce le fait de la biologie, de la physiologie?
Décident-elles de la diversité de nos pensées de nos souvenirs, de nos expériences qui vont petit à petit sculpter la place que nous occupons
ou est-ce autre chose?
Peut être y-a-t-il un schèma directeur qui planifie l'ensemble de la création,
quelque chose d'inconnu qui repose dans notre âme et qui offre à chacun de nous une série de défis personnels, qui nous aidera à découvrir qui nous sommes réellement.
Il y a plusieurs façons de définir notre fragile existence,
plusieurs façons de lui donner un sens, mais ce sont nos souvenirs qui façonnent notre destinée et lui donnent toute sa dimension,
c'est tout un éventail d'images, de peurs, d'amour, de regrets,
nous seuls décidons de leur importance,nous construisons ainsi notre propre histoire, souvenir par souvenir, en espérant que nous ne seront ni trahis ni piègés,
par ceux que nous choisissons de garder en mémoire, car la cruelle ironie de la vie, veut que nous soyons destinés à luter constamment entre les Ténèbres et la lumière, le bien et le mal, c'est ce qui nous distingue, ce qui fait de nous des êtres humains et enfin de comptes c'est ce à quoi nous devons nous accrocher.
Nous sommes tous liés les uns aux autres,
liés par un fil invisible
d'une longueur infinie et pourtant si fragile,
et bien qu'étant unis,
nous sommes avant tout des individus, des receptacles,
qui ne demandent qu'à s'emplir de nouritures diverses,
de pensées de croyances, de souvenirs décousus, d'expériences multiples
sans toutes ces nouritures existirez-je, existeriez vous?
Et si ce fil invisible qui nous uni venait à rompre
que se passerait il, qu'adviendrait-il de ces milliers d'âmes soudant en déshérence
n'est-ce pas là la grande quête de nos vies?
Se trouver, se lier, s'accrocher.
Quand nos coeurs seront purs, nos pensées ordonnées
nous ne formeront qu'un, et nous seront capables de réparer
notre monde si fragile,
et de créer un univers où les perspectives seront infinies.
HEROES
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Par virtuellife le 2 Octobre 2014 à 09:00
Deviens un artisan de ton âme!
Fais de ta vie une œuvre d’art.
Que chaque instant de ce présent si précieux,
Soit habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.
Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètres au plus profond de la matière,
Et fécondes l’obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d’ensemencer monde intérieur et extérieur.
Sème les graines de ta destinée,
D’une main heureuse,
D’une main amoureuse,
D’une main confiante, humble et généreuse.
Qu’au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu’elle prenne corps et s’exprime au sein même de la terre.
Fais de ta vie une œuvre d’art,
Et communique ton œuvre dans la matière,
Matérialise les Idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.
Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en elles le sceau de ton âme,
Et fleurisse dans l’Amour de l’éternel présent.
Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détaches-toi du futile trop servile
Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l’Inconditionnel Amour du temps, ton plus beau présent.
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Par virtuellife le 2 Octobre 2014 à 09:06
Être en pleine conscience
Une présence à la vie
"L'homme qui vit dans la pleine conscience comprend, agit.
L'homme qui est inconscient, non vigilant, mécanique, robotisé, réagit.
Et lorsque vous agissez d'instant en instant, dans la pleine conscience,
en observant avec attention, votre intelligence s'aiguise.
Vous commencez à être lumineux, à rayonner.
Mais cela se produit grâce à deux choses :
l'observation et l'action à partir de cette observation.
L'observation devrait vous conduire à l'action, une nouvelle forme d'action.
Une nouvelle qualité est apportée à l'action.
L'homme de pleine conscience répond, il est responsable, littéralement !"
"Vivre en pleine conscience, c'est vivre en étant dans l'instant présent,
attentif, conscient de vous-même et conscient de tout ce qui se passe autour de vous.
Vous êtes comme un miroir, vous réflétez.
Et vous reflétez tellement bien que n'importe quel acte
qui naît de cette réflexion est toujours juste
parce qu'il est en harmonie avec l'existence.
Il ne vient pas de vous, vous n'êtes pas l'acteur.
L'acte vient du Tout.
Il n'est pas votre acte, ce n'est pas vous qui avez décidé de le faire ainsi.
Vous ne le provoquez pas, vous lui permettez de se produire.
L'essentiel de mon message est ceci :
dans la vie, vous avez besoin d'une conscience, pas d'une personnalité.
La conscience est réelle, la personnalité est fausse.
La personnalité est nécessaire à ceux qui n'ont pas de conscience.
Si vous avez des yeux, vous n'avez pas besoin d'un bâton d'aveugle pour vous guider."
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Par virtuellife le 2 Octobre 2014 à 09:13
LA LUMIERE
" Notre peur la plus profonde
n'est pas d'être inaptes.
Notre peur la plus profonde
est d'avoir un pouvoir incommensurable.
C'est notre propre lumière,
non pas notre noirceur,
qui nous effraie le plus."
Nous nous demandons :
- qui suis-je
pour être
brillant, formidable, plein de talents, fantastique ?
En réalité,
pourquoi ne pourrions-nous pas l'être ?
Nous sommes enfants de Dieu.
Nous déprécier ne sert pas le monde.
Ce n'est pas une attitude éclairée
de se faire plus petit qu'on est
pour que les autres
ne se sentent pas inquiets.
Nous sommes tous conçus pour briller,
comme les enfants.
Nous sommes nés pour manifester
la Gloire de Dieu qui est en nous.
Cette gloire n'est pas dans quelques-uns.
Elle est en NOUS TOUS.
Et si nous laissons notre lumière briller,
nous donnons inconsciemment aux autres
la permission que leur lumière brille.
Si nous sommes libérés de notre propre peur,
notre seule présence
libère automatiquement les autres
de leur peur.
Extrait du livre "un retour à l'amour" de Marianne Williamson
(page 188) publié aux Editions AMRITA,
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CONTE DE LA LUMIERE
LA LUMIERE QUI BRILLE EN CHACUN DE NOUS
Il était une fois . . .
Il était une fois Lumière qui,
de son Cosmos,
souhaitait que sa clarté grandisse.
Elle souhaitait même éclairer
une parcelle de cette planète
que le monde appelle Gaïa.
Cette Lumière,
qui brille depuis la nuit des temps,
avisa alors un homme de Gaïa,
susceptible de lui permettre de grandir.
Puis elle porta son choix sur une femme de Gaïa
et les fit se rencontrer.
Fût-ce le coup de foudre
ou une union passagère ?
Personne ne le sait.
Mais une chose est sûre :
c'était pour Son bien,
et pour celui
de l'homme et de la femme de Gaïa.
Dans le ventre de la femme de Gaïa
se développa alors
l'hôte de la Lumière.
Durant toute cette période,
Lumière resplendit de Joie,
et constata combien cette Joie
était partagée avec
l'homme et la femme de Gaïa.
C'était l'Unité,
c'était l'Amour.
Plein d'Amour !
La transcendance de l'Être
permettait déjà à Lumière
d'éclairer Gaïa !
L'Amour rend aveugle,
dit-on.
Il n'y avait donc
plus de Gaïa, ni d'homme, ni de femme.
Il y avait l'Unité, le Tout,
et tout était en Amour.
Un jour, toutefois,
un événement important
marqua
l'hôte de la Lumière.
En effet,
cette petite créature
fut projetée dans le vide.
Le premier vide ressenti fut alors celui,
tout naturel,
de ses poumons.
Heureusement, l'hôte de la Lumière
se retrouva dans des mains bienveillantes.
Mais il ne fallait
pas tarder à combler ce premier vide.
Un cri se fit entendre
et l'air indispensable
emplit alors les poumons
de l'hôte de la Lumière.
Comme il était bienvenu
cet air qui du vide fait le plein
et alimente la flamme de la vie
de l'hôte de la Lumière !
Cette première expérience,
qui à terme ne peut être qu'un bienfait,
ne resta pas sans conséquence
pour l'hôte de la Lumière.
Dans un premier temps,
l'hôte de la Lumière
a enregistré qu'il a été séparé de sa mère.
Ce traumatisme laissera donc des traces.
Dorénavant, il y aura toujours
lui et sa mère.
Il a donc passé
du Un au deux,
de l'Unité à la dualité.
Durant toute sa vie,
il ne cessera
de chercher à retrouver
son passé
et l'Unité qu'il a quittée.
Dans ce but,
il imaginera donc
retourner dans le ventre de sa mère.
Fusionner avec elle,
voilà la solution,
pense-t-il.
Ainsi,
avec la naissance
naît l'illusion.
Une illusion qui est le fruit
de la pensée divisée.
Une illusion que l'hôte de la Lumière
va entretenir longtemps
et de mille et une manières.
Mais en attendant,
l'hôte de la Lumière
est adorable.
On dit même
qu'on le mangerait !
Il sourit et répand autour de lui
la Joie.
C'est vraiment un ange !
Cependant,
l'ange n'est plus au Ciel
mais sur Gaïa.
Ainsi donc,
petit à petit,
après sa première expérience,
il en a d'autres.
Parfois, il a faim,
mais ce n'est pas l'heure de manger.
Parfois, il voudrait s'ébattre,
jouer ou simplement chanter,
mais c'est l'heure de dormir.
Ainsi,
expérience après expérience,
l'hôte de la Lumière
devient,
subtilement,
égotique.
Dans son coeur
rempli de la Lumière,
il laisse l'ego prendre place.
Et,
comme l'ego est ravageur et dément,
celui-ci va se développer
à sa manière
au fil des nouvelles expériences
que fera l'hôte de la Lumière.
Ainsi,
voyant ses parents,
rayonnants en habit de fête
ou renfrognés en tenue de travail,
l'enfant développera des croyances.
Puis son sens tactile
lui fera découvrir
les risques et le danger.
Il entendra :
ne touche pas, ça brûle,
et il se brûlera.
L'âge de raison venant,
voilà que surviennent
de nouvelles expériences
dont l'ego se régalera.
L'hôte de la Lumière
entend :
fait ceci,
ne fais pas cela,
c'est bien, c'est mal,
etc.
Il en entendra,
il en verra
et il en sentira
bien d'autres encore ...
Ainsi,
l'hôte de la Lumière
met en place
un système sournois
de croyances
et de pensées égotiques.
Il va commencer à
ménager la chèvre et le chou
en oubliant Lumière
et en s'accommodant de l'ego.
Dans la fleur de l'âge,
l'hôte de la Lumière,
risque même d'oublier
qu'Elle est présente en lui,
et se laissera guider
de plus en plus par l'ego.
Il donnera aux choses
une signification
qu'elles n'ont pas.
Pour ne citer qu'un exemple :
le soleil qui se lèverait chaque matin
alors qu'il ne se couche jamais.
Il en va de même
de la perception
qui n'est qu'un rêve
illusoire,
fruit de l'interprétation
personnelle.
Ainsi va le monde,
depuis la nuit des temps
pré-araméens, égyptiens
grecs et romains,
jusqu'à nos jours,
en passant par le Graal,
les Aztèques et bien d'autres.
Tous ont cependant la conviction
qu'existe
Un Principe Spirituel.
Chacun lui donne alors une identité
à sa convenance,
et accorde la primauté
à ce substitut du UN.
De cette erreur,
qui est à rectifier,
naît la culpabilité,
notamment celle d'usurper
le pouvoir du Principe Spirituel
en ne reconnaissant pas
que nous sommes son Fils
et tous Frères
dans la Trinité
de l'Esprit Saint.
Ne l'oublions pas !
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LA LUMIERE QUI BRILLE EN CHACUN DE NOUS
DE LA DUREE DE L ILLUSION
Il existe un tunnel obscur dans la lumière infinie.
On le nomme « Temps ».
Lorsqu'un être humain entre dans ce tunnel,
on appelle cela « Naître ».
Lorsqu'un être humain marche dans ce tunnel,
on appelle cela « Vivre ».
Lorsqu'un être humain sort de ce tunnel,
on appelle cela « Mourir ».
Considérer que vivre se réduit à évoluer dans le tunnel obscur,
cela s'appelle « Illusion ».
Percer des trous dans le tunnel obscur,
cela s'appelle « Science ».
Savoir que la lumière est autour du tunnel,
cela s'appelle « Foi ».
Voir la lumière dans le tunnel obscur,
cela s'appelle « Amour ».
Voir la lumière à travers le tunnel obscur,
cela s'appelle « Sagesse ».
Éclairer le tunnel obscur de sa propre lumière,
cela s'appelle « Sainteté ».
Confondre le tunnel obscur et la lumière,
cela est au-delà des mots.
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